Elections Professionnelles du 28 septembre 2018 COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL CARREFOUR VÉNISSIEUX. Le
Elections Professionnelles du 28 septembre 2018
COMITÉ ECONOMIQUE ET SOCIAL CARREFOUR VÉNISSIEUX
Les raisons de voter CGT
Le 28 septembre 2018 vont avoir lieu les élections professionnelles au sein de notre établissement.
Macron et son gouvernement ont supprimé les Délégués du Personnel, le Comité d’Etablissement et le CHSCT.
A la place, ils ont instauré le COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL (CSE) sensés reprendre les attributions des représentations du personnel supprimées, mais avec moins de délégués (dans notre établissement : 13 au lieu de 20)
Profitant de l’aubaine, et pour aggraver encore les choses, Carrefour a signé avec deux syndicats maison (FO et CGC) un accord qui réserve une proportion grotesque des sièges pour l’encadrement.
Sur notre magasin, les cadres et agents de maîtrise ne représentent que 5,7% de l’effectif mais, avec l’aide de syndicats minoritaires sur notre établissement, la direction prétend leur réserver 4 sièges sur 13 au CSE, soit 30,8% des élus !
Le collège « agents de maîtrise » et ses 2 électeurs (dont la secrétaire de direction) se verrait attribuer un siège de titulaire et un autre de suppléant.
Quant aux employés (94,3% de l’effectif), ils devraient se contenter de seulement 9 représentants (60,2% des élus)
Pour rappel, il y avait 16 délégués employés dans les instances supprimées.
La C.G.T. va se battre contre ce déni de démocratie devant les tribunaux, au niveau national et local.
On comprend bien l’intérêt de cette grossière sous-représentation des employés :
avec seulement un tiers des voix des employés et donc 3 délégués, des élus tout dévoués à la direction seraient majoritaires au sein du CSE, grâce à l’apport des 4 cadres et agent de maîtrise.
Ceci laisserait les mains libres à la direction pour faire approuver sa volonté à cette représentation tronquée du personnel.
Ce n’est pas pour rien que la direction a attendu pour tenter d’imposer le travail tous les dimanches matins à Vénissieux.
Elle espère obtenir facilement une majorité servile au CSE pour approuver ce recul social, qui impactera aussi bien les volontaires que ceux qui ne le sont pas. Et, de manière certaine, les nouveaux embauchés qui eux, n’auront pas le choix !
On ne compte plus les reculs de nos droits que carrefour a réussi à imposer avec la complaisance de certains.
Avec les faibles augmentations annuelles, les salaires Carrefour sont si proches du Smic qu’il a fallu, certaines années, que la CGT saisisse la justice pour obliger Carrefour à respecter le salaire minimum.
La prime d’ancienneté -une augmentation de 3%, tous les 3 ans, qui permettait de compenser les faibles augmentations annuelles– est toujours gelée !
Baisse continue du nombre de salariés et augmentation de la précarité par la multiplication des contrats de professionnalisation. Pour Carrefour une main d’œuvre bon marché, renouvelable tous les 6 mois.
Suppression des primes de fin d’année et de vacances pour les salariés ayant moins d’un an d’ancienneté
Des heures de nuit à 10% au lieu de 30% (de 21h à 22h et de 5h à 6h
Diminution drastique de la prime de départ en retraite, désormais limitée à 6 mois.
Volonté d’écœurer les vendeurs EPCS, notamment avec des modifications dans le calcul de leurs primes, pour les pousser vers la sortie et laisser place net à Fnac Darty.
Pour augmenter toujours leurs profits, les patrons prennent prétexte de la crise pour ramener les droits des salariés plusieurs années en arrière ! (travail du dimanche, polyvalence, dégradations des conditions de travail
Le rôle des syndicalistes n’est certainement pas de laisser-faire et de les accompagner dans leurs projets contre les salariés, mais, au contraire, de s’y opposer, de les combattre et d’exprimer les revendications qui représentent un véritable progrès social pour les salariés.
Nous revendiquons non seulement le maintien de tous les acquis,
mais aussi des avancées sociales dignes de notre époque !
La C.G.T. est le syndicat qui n’hésite pas à combattre les reculs que Carrefour veut nous imposer,
que ce soit face à l’employeur, en allant devant les tribunaux ou en appelant à la grève.
Les délégués C.G.T. ont toujours comme principe de défendre tous les employés, d’être à l’écoute de leurs revendications et de les défendre face à la direction.
L'objectif des élus C.G.T. est aussi que nous puissions participer toujours plus nombreux aux activités sociales (ex CE), en les rendant le plus abordable possible au regard du budget alloué par la direction.
Les délégués C.G.T. ont toujours défendu les revendications légitimes des salariés et ils continueront à le faire !
Faites-vous entendre ! Votez C.G.T. !