« Véritable recherche de repreneurs ou enfumage ? » La CGT dénonce la casse sociale organisée chez C
Sur 273 magasins « EX DIA », 227 magasins n’ont pas de repreneurs et sont menacés de fermeture.
Imaginez le choc et le désarroi des salariés qui ont découvert dans la presse, à la veille des vacances, que leur magasin va fermer par faute de repreneur. Pour la CGT, Carrefour n’a pas vraiment cherché de repreneur.
C’est notamment pour cela que la CGT n’a pas signé le PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) signé par FO, la CFTC et la CFE-CGC.
Lorsque Carrefour a racheté les magasins DIA, leur argument était qu’on ne pouvait pas laisser ces magasins partir à la concurrence et qu’ils devaient donc les reprendre. Comment croire sérieusement que Carrefour allait céder ces magasins à la concurrence ?
Que dire sur la réelle volonté de reclasser les salariés de ces magasins ? Car aujourd’hui, seuls 76 salariés sur 2100 qui sont menacés sont repris, alors que dans les « Hypermarchés Carrefour » et les « Carrefour Market », il y a un manque flagrant d’effectif qui empêche de rendre un service de qualité à la clientèle.
Pour rappel, Carrefour a touché en 5 ans, 2 milliards d’euros d’exonération de cotisations salariales et de crédits d’impôts type CICE.
C’est donc avec nos impôts que Carrefour supprime des postes.
Pour rappel, sur 756 millions d’euros de bénéfices, Carrefour en a reversé 350 millions aux actionnaires et les hauts dirigeants se sont octroyés une augmentation de 78,7%.
Non seulement les salariés vont subir les conséquences de ce plan social déguisé, mais aussi les clients, notamment les personnes âgées et celles qui ont des problèmes de mobilité, qui ne pourront plus aller dans les magasins qui étaient proches de leur domicile.
La CGT continue de dénoncer ces suppressions de postes. Nous allons organiser des actions dans des magasins Carrefour Contact et City qui vont être cédés ou passés en location gérance.